Communiqué de presse - Les femmes africaines s'unissent pour la justice climatique, les réparations et les alternatives au développement

Le deuxième Assemblée des femmes pour le climat (WCA), qui se tiendra à Lagos, au Nigeria, du 24 au 28 septembre 2023, réunira des femmes de quatorze pays d'Afrique centrale et occidentale autour du thème "Les femmes africaines s'unissent pour la justice climatique, les réparations et les alternatives de développement". Après le succès de l'assemblée inaugurale de l'année dernière à Port Harcourt, au Nigéria, l'objectif global de la réunion est de soutenir et d'unir les mouvements dirigés par des femmes en Afrique contre les énergies sales, le nouvel assaut "vert" contre les richesses minérales de l'Afrique et les fausses solutions au changement climatique qui permettent aux méga-entreprises de continuer à nuire à la planète. La plateforme permet aux femmes d'acquérir de nouvelles connaissances, de renforcer leurs luttes et de proposer des alternatives de développement centrées sur les femmes qui permettent aux populations de vivre dignement grâce à l'amélioration des revenus et des services publics, de s'adapter à un climat qui se réchauffe rapidement et de défendre la nature et son droit d'exister dans une relation réciproque avec les humains.

L'AOC est un effort collectif mené par un groupe de pilotage de mouvements de femmes, de réseaux de base et de quelques organisations non gouvernementales (ONG) travaillant en solidarité avec les femmes en résistance. Les femmes des communautés du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, de la Guinée-Conakry, du Liberia, du Mali, du Nigeria, du Sénégal et de la Sierra Leone se réuniront pour construire une solidarité et un contre-pouvoir face aux entreprises et aux gouvernements qui menacent toute vie sur notre mère la terre.

Pour les femmes qui luttent pour la justice climatique, l'AOC est un espace politique crucial pour l'éducation, l'activisme, la camaraderie et la construction de mouvements. L'Assemblée donnera à plus d'une centaine d'activistes et de leaders communautaires de quatorze pays l'opportunité d'apprendre, de construire une compréhension mutuelle et une solidarité, de s'enseigner les uns les autres, d'élaborer des solutions politiques qui répondent à leurs intérêts, et surtout de rendre visibles les femmes qui supportent les coûts de la crise climatique !

La force des assemblées de femmes pour le climat réside dans leur engagement à ne laisser personne de côté, en veillant à ce que les plus vulnérables ne fassent pas seulement partie de la conversation, mais aussi de la solution."Josiane Yebi Boyo, Côte d'Ivoire

La crise climatique s'aggrave en Afrique subsaharienne, qui se réchauffe plus rapidement qu'ailleurs dans le monde et qui est sur le point de franchir le seuil insaisissable de 1,5 degré de réchauffement climatique contre lequel les scientifiques nous mettent en garde depuis longtemps. Les signes de l'aggravation de la crise climatique sont là : graves sécheresses dans la Corne de l'Afrique et en Afrique australe, élévation du niveau de la mer qui a englouti des villages entiers en Afrique de l'Ouest, cyclones affectant l'Afrique australe et contraction rapide des masses d'eau qui alimentent les conflits et les guerres. Les niveaux d'insécurité alimentaire augmentent et les vies et les moyens de subsistance des Africains sont gravement menacés parce que 60% de notre population, principalement des paysannes productrices de denrées alimentaires, dépendent de l'agriculture et des systèmes alimentaires locaux pour vivre. Compte tenu de leurs liens avec la nature et de leur rôle "traditionnel" de soignantes, ce sont les femmes africaines qui portent le plus lourd fardeau de la crise climatique.

Alors que le monde brûle, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et la Conférence des parties (COP) ont été détournées par les intérêts des entreprises et entravées par les intérêts des pays riches qui sapent les solutions qui s'attaquent aux causes sous-jacentes du changement climatique. Les entreprises polluantes et leurs négociateurs gouvernementaux à la CCNUCC ont contrecarré les efforts visant à garantir que les pays qui ont le plus contribué à la crise climatique reconnaissent leur responsabilité historique, s'engagent à réduire le plus possible les émissions de carbone dans les plus brefs délais et prennent pleinement en charge les pertes et les préjudices qu'ils ont causés aux populations du monde entier qui supportent aujourd'hui les coûts les plus élevés du réchauffement climatique.

Les femmes de la base qui défendent l'environnement et luttent pour la justice climatique sont les véritables héroïnes de notre époque. Elles travaillent sans relâche pour guérir notre planète et assurer un avenir meilleur à tous."Mariama Sonko, Sénégal

L'Assemblée des femmes pour le climat coïncide avec la troisième Conférence des Nations unies sur le climat. Contre-pouvoir des peuples africains COP du 18 au 29 septembre qui vise à centrer et à renforcer les voix et les mouvements africains en première ligne de la crise climatique. C'est ici que l'AOC convergera avec les communautés et les assemblées de femmes à travers le continent pour construire et faire avancer une perspective profondément panafricaine sur la crise climatique et la justice climatique africaine.

Demandes de renseignements des médias

  • Fabian Nsemeke - Centre de développement et de ressources pour les femmes de Kebetkache
  • Cellulaire : +234 8131969053
  • Connie Nagiah - Alliance africaine WoMin
  • Cellulaire : +27 0827300653

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Créée en 2001, l'ORCADE soutient les communautés affectées par l'exploitation minière au Burkina Faso par le biais de la défense des droits et du renforcement des capacités.
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