Les femmes touchées par l'exploitation minière s'expriment dans le cadre d'une recherche-action participative dans les communautés de Somkhele et Fuleni, dans le nord du KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud.

Les femmes des villes de Somkhele et Fuleni qui ont subi l'impact de l'exploitation minière sont fières de présenter un rapport, Une vie qui ne vaut plus la peine d'être vécue le mardi 28 mars 2017. Ce rapport, qui fait partie de Les femmes au pouvoirLe projet de recherche sur l'eau de Tendele, est le fruit de huit mois (avril à novembre 2016) de recherche-action participative (RAP) menée par des femmes dans leurs communautés afin d'identifier les problèmes auxquels les femmes et leurs familles sont confrontées en ce qui concerne l'approvisionnement en eau dans la région et les impacts des activités de la mine de Tendele sur l'accès à l'eau. Une équipe de recherche composée de dix femmes activistes (cinq par communauté) a dirigé le projet de RAP. Leur travail a permis d'identifier plusieurs problèmes auxquels leurs communautés sont confrontées, liés à l'accaparement de l'eau par la mine, à la sécheresse et à la pénurie d'eau qui l'accompagne, ainsi qu'à la pollution de l'eau dans la région. La recherche porte également sur l'incapacité totale de la municipalité et du département national des affaires de l'eau à réglementer les licences d'utilisation de l'eau et à respecter les engagements constitutionnels, légaux et politiques concernant les droits à l'eau de tous les citoyens.

Ce rapport important sera lancé juste après la Semaine de l'eau en Afrique du Sud, une campagne de sensibilisation d'une semaine qui célèbre la valeur de l'eau pour la vie humaine, organisée par le Département de l'eau et de l'assainissement (13 - 19 mars 2017).

Lire le rapport dans Anglais et isiZulu.

À propos du rapport "Une vie qui ne vaut plus la peine d'être vécue

"Oui, la sécheresse sévit actuellement, mais ce n'est pas la première fois qu'elle sévit dans la région. Nous avons survécu aux sécheresses précédentes et nous avons pu cultiver et élever notre bétail. Nous avions des sources où nous pouvions aller, des petits ruisseaux qui ne tarissaient jamais et qui nous permettaient de continuer à vivre. Le problème, c'est qu'à cause de l'exploitation minière, la rivière s'est asséchée encore plus que d'habitude pendant les sécheresses, à cause de l'eau utilisée pour laver le charbon par la mine, et nous pensons que cela a affecté ces sources d'eau qui ne s'asséchaient jamais [comme ça]".

L'eau est un droit humain fondamental garanti par la Constitution sud-africaine (section 21(1) de la Charte des droits), qui fait écho à des dispositions similaires dans des cadres internationaux tels que la Déclaration universelle des droits de l'homme. Pourtant, près de 5 millions de personnes en Afrique du Sud n'ont pas accès à l'eau courante et s'approvisionnent en eau potable dans les rivières, les ruisseaux et les barrages. Les femmes supportent des coûts élevés pour accéder à l'eau afin de satisfaire leurs besoins domestiques et autres, certaines passant des heures à marcher sur de longues distances à la recherche d'eau ou étant obligées d'acheter de l'eau, en attendant dans de longues files d'attente pour le waterkan.

Une vie qui ne vaut plus la peine d'être vécue met en lumière l'ampleur des luttes quotidiennes des femmes autour de l'eau, en soulignant comment les activités d'extraction de charbon de Tendele ont exacerbé les pénuries d'eau dues à une grave sécheresse et à l'incapacité de la municipalité locale à garantir le droit constitutionnel de la population à l'eau. Les activités de la mine ont également entraîné des niveaux élevés de pollution, par exemple la pollution de l'air par les poussières minières qui contaminent l'eau potable, la détérioration de la qualité et de la disponibilité de l'eau, et la pollution du sol qui a détruit les cultures. Les femmes de Somkhele et Fuleni sont déterminées à lutter pour leurs droits à l'eau, à la santé, à la terre et aux moyens de subsistance, et exigent de toute urgence que la municipalité remplisse son mandat constitutionnel et s'attaque aux problèmes d'eau auxquels la communauté est confrontée.

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